Le rendez-vous matinal s’est bien
évidemment déroulé sans aucun retard de qui que ce soit – et sûrement pas des
enseignants qui nieront fermement toute rumeur en ce sens – avec des élèves
frais et dispos et une ambiance estivale prononcée, quoi que masquée par un
voile grisâtre. Pas grave, comme le dit toujours la grand-mère de Pascal, notre
chauffeur d’élite : « Le Sussex, c’est comme la Bretagne… Il fait
beau plusieurs fois par jour… » (Note de l’éditeur : ne serait pas
plutôt « il fait beau plusieurs froid par jour ? »).
Un coup de bus plus tard, la
petite cité bucolique d’Arundel fut découverte par son envers… Entendez par là
en passant par les chemins des vallons alentours, noyés dans la brume et
peuplés de hordes de moutons. Ce qui s’annonçait comme une petite balade
informelle s’est transformée en une véritable aventure. Moralité, ne confiez
jamais la carte à Madame Hoarau, qui va forcément la perdre ou la lire à
l’envers. Petite mais cossue, la cité fut systématiquement quadrillée par nos
quatre équipes d’élèves qui devaient répondre à des énigmes de haut vol.
La bruine marine nous a fait fuir
plus tôt en direction de Portsmouth, ou la collation de midi fut rapidement
engloutie avant de partir à l’abordage du navire amiral – pardon, du pavillon
amiral – de Nelson, qui mit une raclée anthologique à l’alliance
franco-espagnole liguée pour envahir l’Angleterre lors de la bataille de
Trafalgar, à l’automne 1805. Bon, l’abordage fut un échec patent, même à une
cinquantaine, il manquait encore environ 750 matelots pour compléter
l’équipage…
HMS Victory, le navire de l'amiral Nelson :
Le vent nous a finalement porté jusqu’au sommet de la Spinnaker Tower, qui tient son nom de la voile avant des voiliers, et qui culmine à plus de 100 m de hauteur. L’ascenseur met à peine 30 secondes pour parcourir cette distance, avec des technologies digne des avions !
Et voilà, nous fonçons prendre un peu de repos avant la
grande aventure londonienne, demain !!!
The Spinnaker Tower à Portsmouth: