mardi 28 mars 2017

BRIGHTON 2017 – DAY TWO




Ce matin, une petite foule agitée et bavarde se presse sur le trottoir à l’arrivée du bus : les élèves partagent dans un conciliabule sympathique leurs premières impressions et expériences dans leurs familles d’accueil. Amusement, interrogations, rires et questions fusent en tous sens. Indéniablement, l’échange culturel a commencé et les décalages, les écarts et les différences avec notre quotidien sont largement commentés. Le brouhaha qui anime le voyage du bus jusqu’à notre première destination, Chichester, tourne très largement autour de ces sujets. Mais une fois sur place, les choses sérieuses commencent : découvrir la cité à travers deux enquêtes de terrain complémentaires. En groupes, armés d’une carte muette, les élèves doivent reconstruire la légende des principaux monuments de la ville. Ils doivent dans le même temps identifier et localiser une dizaine d’œuvres d’arts ou décorations architecturales remarquables. Quatre équipes s’affrontent dans ce jeu sérieux et la compétition fait rage ! La conclusion de cette « chasse au trésor » nous amène à déguster les mirifiques et surprenants « packed lunches » préparés par nos familles d’accueil… Dans ce domaine, le décalage culturel est patent, mais pas inintéressant… Pour un court séjour !

Une fois requinqués, notre équipage reprend le bus emmené avec brio et maestria par notre chauffeur, Pascal (alerte spoiler : une biographie de Pascal est à venir sous peu sur le blog), vers une nouvelle destination, sise à 20 mn à peine de Chichester. Il s’agit du Weald and Downland Open Air Museum, un musée de plein air remplaçant les salles poussiéreuses et emplies de tas de cailloux par le grand air et des reconstitutions d’habitats anglais traditionnels d’époque, avec intervenants et animaux de la ferme. Là encore, la visite est l’occasion d’un « seriousgame » [cliquez sur le lien précédent pour accéder au livret des élèves] qui oblige les élèves à discuter avec les intervenants pour localiser et comprendre cinq particularités du site.

La journée se conclut par un grand banquet typique des 34567 tomes d’Asterix et Obelix, mais adapté à la sauce locale dans un pub traditionnel de la cité d’Arundel. Les boissons gazeuses et les glaçons coulent à flots, le barde est dûment ligoté… Tout est au mieux ! Surtout, le groupe découvre le joli paysage urbain de la ville (alerte spoiler bis !) dans laquelle nous retournerons demain.