dimanche 8 avril 2018

Voyage en Ecosse / Jour 6

54 passagers, 27 heures de voyage, 1 mer et 4 pays traversés, 2 modes de transport et quasiment 1600 km parcourus dans les deux sens : c’est la fin du voyage et le retour attendu par tous à la maison.


Bravo aux élèves pour leur dynamisme, leur motivation et leur envie de découvrir de nouvelles cultures et de nouveaux pays ! Bravo aux élèves de la mirifique et fantastique équipe 7, best team ever !!!






Voyage en Ecosse / Jour 5

Dès potron-minet, des élèves encore en phase de réveil rejoignent le bus pour une excursion dans un site de production typique de l’Ecosse : la distillerie de Glenkinchie, qui produit un Whisky très apprécié à travers le monde. Les entrées sont multiples :  

- Historique : le mot « Glenkinchie » signifie « la vallée » (glen) « de Quincey » (Kinchie), d’après le nom des propriétaires terriens d’origine française qui possédaient cette portion de territoire ;
- Géographique : la vallée en question est un cadre typiquement écossais, mélange de landes, de tourbières et de plaines à moutons, un cadre digne de l’une des aventures brumeuses de Sherlock Holmes ; 
- Physico-chimique : le processus de production du Whisky écossais permet à nos élèves de la série STL de briller en associant leur maîtrise des notions de chimie avec une pratique concrète de la langue à travers un échange nourri avec notre guide. Fermentation, brassage, moût, alambic, distillation sont, parmi d’autres, les mots-clés de cette visite foisonnante dans un site associant tradition et modernité.

Comme dans les albums de Goscinny et Uderzo, cette sortie s’achève par un vaste banquet festif autour de plantureux pack-lunch que les élèves commencent déjà à regretter… Le barde (Madame Hoarau) n’a même pas le temps de pousser la chansonnette, puisque nous ne disposons que d’une demi-heure seulement avant de reprendre le bus pour rejoindre le ferry.

Ce sont des Varoquiens fourbus mais ravis qui se laissent guider par Sébastien, notre chauffeur, pour un dernier saut de puce vers Newcastle.

Trois heures plus tard, nous sommes à bord du ferry qui doit nous ramener à bon port. La fatigue aidant, les élèves profitent tranquillement d’un moment de décompression avant le repas du soir. C’est également le dernier moment disponible pour que les membres des 4 équipes comparent leurs livrets avant la proclamation des résultats et la distribution de lots bien mérités : à de très nombreuses reprises, durant le séjour, les guides ont félicité nos élèves pour leur politesse et leur attention soutenue durant les visites, ainsi que leurs efforts pour parler et participer en anglais !








vendredi 6 avril 2018

Voyage en Ecosse / Jour 4


Si la fatigue gagne les organismes, l’entrain et la motivation des élèves n’en laissent rien paraître : c’est un joyeux équipage qui embarque en matinée dans notre bus pour monter sur les hauteurs de Sterling, notre ville hôte, afin de découvrir le château de la Reine, dans lequel elle se rend au moins une fois par an. Son drapeau, qui n’apparaît pas au sommet du mât, indique qu’elle préfère probablement Buckingham aux frimas écossais. Cela n’enlève rien à la beauté du panorama qu’offre ce « castle » typique de l’Ecosse, dont la route est bornée par une multitude de statues de William Wallace, le héros local qui s’est battu contre les Anglais à la fin du XIIIe siècle… Qui sont autant de petites piques adressées à la Reine !

Cette petite visite n’est qu’un préambule à une envolée vers la région la plus venteuse de l’Ecosse où se trouve la ferme éolienne terrestre de Whitelee, au sud de Glasgow, qui est la plus grande infrastructure de ce type dans le Royaume-Uni et l’une des plus grandes en Europe et dans le monde. Plus de 200 éoliennes d’une hauteur dépassant allègrement les 120 mètres fournissent une énergie suffisante pour alimenter une ville de la taille de Lyon. C’est le fleuron de la politique énergétique de l’Ecosse, qui est la nation du Royaume-Uni disposant des plus grandes ressources pétrolières et gazières (off-shore, en mer du Nord), dont l’utilisation contribue directement aux changements climatiques. C’est ce qui motive l’Ecosse, depuis plusieurs années, à accélérer leur transition énergétique en profitant au mieux de leur potentiel éolien, comme à Whitelee, ou leur potentiel maritime sur les rivages de la mer du Nord (fermes éoliennes off-shore et exploitation de la houle… Que nous espérons ne pas découvrir dans la nuit de samedi à dimanche !). Le paysage de landes enneigées parsemées d’une multitude d’éoliennes, éclairé par une lumière crépusculaire, est à couper le souffle. A part quelques promeneurs et d’innombrables moutons – les cousins de Shaun le mouton – le paysage est un désert humain dédié à la protection de la nature.

Ce magnifique site est parfait pour faire passer plus facilement les très peu durables pack lunchs fournis par les familles, mais les déchets qui en subsistent seront au moins parfaitement triés dans le centre d’accueil du site, modèle en la matière.

Un saut de puce en bus nous amène à Glasgow, la ville la plus peuplée et la plus dynamique d’Ecosse. C’est là qu’attend le dernier challenge proposé aux élèves, en équipes, qui doivent réaliser des selfies devant la vingtaine de gigantesques peintures murales dispersées dans les rues de la vieille ville. Il s’agit d’un parcours ludique en temps limité : les élèves doivent se rendre dans un grand café du centre-ville à une heure donnée. A eux de remplir le challenge tout en profitant d’un peu de temps libre, ce qu’ils vont tous réaliser dans les temps (exception faite de l’équipe de Madame Hoarau…). La récompense est à la hauteur du challenge, avec un pot partagé dans un café clinquant ayant le vent en poupe à Glasgow.

Le retour vers Stirling est très rapide et l’occasion d’un exercice de champ choral des plus dynamiques initié par Madame Hoarau (qui cherche peut-être à se faire pardonner le retard des élèves de son groupe ?).