Dans les vapeurs encore
chocolatées des réjouissances d’un long week-end dédié au(x) lapin(s), les
« Reporterres » de Varoquaux se réunirent au petit matin, composant
un équipage linguistique jouant en première division (le rendez-vous étant
donné devant le stade des joueurs de la seconde…).
Quelques valises entassées,
embrassades familiales et gestes d’en revoir plus tard et nous voilà en route
pour un périple homérique en direction de la nordique Ecosse. Tout droit vers
l’étoile polaire et à gauche jusqu’au matin, aurait dit la fée Clochette (qui
sait lire une carte, elle !).
Le périple est à la hauteur de la latitude
écossaise et nous fait traverser trois pays (Luxembourg, Belgique, Pays-Bas, tous
avec des têtes couronnées) avant un embarquement dans un fier navire digne de La Croisière s’amuse, dans le port
d’Amsterdam (air connu).
Le ferry traça rapidement son sillage dans les eaux
bataves, avant de s’engager dans les eaux internationales. Ô capitaine, mon
capitaine, le voyage en ferry fut loin, très loin, de ressembler à celui
d’Ulysse, avec une mer d’huile (ou pas loin, quoi qu’en disent vos chères têtes
blondes !). Un peu de temps libre en cabines, un repas pantagruélique, une
soirée dansante puis un temps calme en cabine animèrent la soirée.
Au petit
matin, les yeux fatigués montrent que cette première étape est déjà en soi une
nouvelle expérience : nouvelle langue, nouvelle culture, nouveau paysage
de houle et de vent, le grand large et ses champs d’éoliennes, qui sont l’un
des buts de l’opération « Reporterres »…
Et voilà déjà la terre à
l’horizon ! Bientôt à Newcastle !